« L’hôpital idéal est un hôpital vide. » C’est une boutade, évidemment... Mais en substance, tel est l’objectif que nous devrions viser actuellement. Les soins aux malades évoluent vers des soins de santé qui tentent de garder les patients en bonne santé (et heureux). Pour limiter le fardeau de la maladie et ainsi libérer des ressources en vue de gérer les prestations diagnostiques et thérapeutiques personnalisées, toujours plus performantes (et coûteuses), ces prestations devraient être effectuées dans des cliniques et des hôpitaux plus petits, davantage spécialisés et, avant tout, sous forme de service ambulatoire. L’approche classique de « l’hôpital général » du XXe siècle est désormais révolue.